martes, 11 de noviembre de 2014

L’énonciation historique

L’énonciation historique a pour point de départ temporel un événement –repère, accompli dans un moment différent du présent de l’énonciation: «En mai 1796, trois jours après l’entrée des Français, un jeune peintre en miniature, un peu fou,nommé Gros, célèbre depuis, et qui étaitvenu avec l’armée, entendant raconter au grand café des Servi (à la mode alors) les exploits de l’archiduc,…..., prit la liste des glaces imprimée sur une feuille de vilain papier jaune.» (STENDHAL, Le chartreuse de Parme) Elle se caractérise par l’absence de l’intervention du locuteur dans le récit et par l’emploi de la 3e personne, à l’exclusion des personnes de l’énonciation, je-tu. Les temps  verbaux propres sont le passé simple, l’imparfait, le plus-que-parfait et, aussi, un futur périphrastique à valeur prospective (César devait mourir peu après) ou un présent intemporel. Le temps fondamental est le passé simple (ou l’aoriste) dont le repère est l’événement rapporté lui- même. 

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